Il sera difficile de demander aux Français d'investir dans des entreprises.
Depuis 20 ans les gouvernements successifs ont poussé les particuliers à investir en Bourse afin que cet argent puissent être collecté pour financer le développement des entreprises ; des actions en échange de l'argent des particuliers. Le monde était presque parfait...
Avec la crise , beaucoup de particuliers ont vu fondre leurs économies.
Même des organismes que l'on pensait à l'abri sont concernés.
C’est "le cas du Fonds de réserve pour les retraites. L’Agirc (retraite complémentaires des cadres) et l’Arrco (retrite complémentaire des salariés du privé) ont elles aussi vu fondre leurs résultats financiers, rapportent les Echos et la Tribune (18/11/2008).
Au lieu d’un bénéfice escompté de 600 millions d’euros, l’Agirc afficherait 100 millions de pertes. Pour l’Arrco, la perte sur les activités financières devrait être d’environ 1,1 milliard mais le régime resterait bénéficiaire de 200 ou 300 millions d’euros".
Tous les secteurs sont donc touchés et les conséquences cumulées sont loin d'être toutes connues. La culture du secret et le manque de transparence en France ne permettant pas d'avoir une vue claire de la situation.
Nous sommes donc dans un vaste champ de mines à faible puissance où chaque semaine une mine explose, nous égratinant parfois si faiblement qu'on n'en mesure pas immédiatement toutes les conséquences.
Il sera difficile à l'avenir ,de convaincre à nouveau les Français, d'investir leur épargne en Bourse dans l'économie réelle qui malheureusement n'est pas à l'origine de cette crise; les entreprises non financières ayant dans leur très grande majorité rien à se reprocher.